Après un Bac L : quelles filières professionnelles s'offrent à moi ?
Les lettres seules ne débouchent pas sur des métiers bien identifiés. C'est à vous de
construire votre cursus et de mettre en avant vos talents. Souvent, cette formation
devra être complétée par la réussite à un concours.
Tous les domaines listés ci-dessous nécessitent deux ou trois ans d'études
minimum. Car attention, il est impossible de travailler, du moins à moyen terme,
sans une qualification adéquate. Si votre problème est d'ordre financier, outre
les bourses existantes, vous pouvez choisir de suivre des études en alternance.
Les aventuriers en herbe qui souhaitent larguer leurs amarres peuvent, quant à
eux, partir à l'étranger via des formations (BTS, écoles à bac) ou des programmes
spécifiques adaptés (Service volontaire européen…).
L'enseignement.
Une petite partie des bacheliers L, notamment ceux qui sont entrés à l'université,
deviennent enseignants. Toutes disciplines confondues, on estime le
nombre de recrutements à 12 000 par an dans le premier degré et 17 000 dans
le second (collège et lycée), sans compter l'enseignement privé. Cependant, il
faudra décrocher un bac + 3 (CRPE, CAPES), un bac + 4 (agrégation) avant de
passer les concours et d'entrer à l'IUFM.
La fonction publique.
Collectivités territoriales, ministère, grands organismes… l'État recrute son personnel
par voie de concours à tous les niveaux. À noter : le niveau d'études des
candidats est souvent supérieur au niveau requis pour le concours, mais il existe
des préparations adéquates. Les concours d'assistant territorial de conservation
du patrimoine et des bibliothèques ou de rédacteur territorial sont accessibles
après le bac.
Les filières médicales et paramédicales.
Même si le bac L ne prédestine guère à des cursus scientifiques, certains titulaires
choisissent cette voie. Il existe des classes de mise à niveau.
Le secrétariat.
Les secrétaires d'aujourd'hui s'appellent assistantes trilingues, assistantes de
direction ou assistantes export. Ce secteur, accessible avec un BTS, est toujours
aussi porteur.
Le commerce.
Le commerce, la vente, la distribution, les achats sont des secteurs qui connaissent
peu de chômage. L'insertion professionnelle dépend, bien sûr, du niveau de
formation (encore que les BTS et les DUT s'insèrent très bien) et du secteur d'activité.
Le social.
Assistante sociale, éducateur spécialisé ou animateur socioculturel… Ces
métiers, qui demandent de grandes qualités humaines, s'exercent surtout dans
les institutions.
L'interprétariat et la traduction.
Il est conseillé de posséder trois langues au moins dont une langue rare
(inscrivez-vous à l'INALCO !) pour ceux qui souhaitent s'orienter vers ces filières.
Des opportunités existent dans les secteurs du tourisme, du commerce international,
du secrétariat.
Le tourisme.
Les agences de voyages recrutent principalement des titulaires de BTS tourisme
vente productions touristiques pour des postes de billettistes ou d'agents de
réservation. La voie royale reste de passer par une école de commerce, voire par
une école spécialisée.
Les métiers du livre.
L'édition est un secteur qui embauche très peu ou pas, à moins que vous n'ayez
un profil excellent (type master en sciences de l'information et de la communication
ou master ESCP-EAP), un talent reconnu et… des relations. Vous pourrez
plus facilement trouver un poste en fabrication
La documentation.
Les postes, qui privilégient certains profils (INTD…), se situent majoritairement
en entreprise. Avec le développement des nouvelles technologies, ces professions
se sont profondément informatisées (maîtrise des bases de données, knowledge
management, etc.). Les débouchés y sont rares.
La communication.
Les diplômés d'une école de commerce, de journalisme ou d'un master pro communication
y trouvent naturellement leur place, mais sachez que si la « com »
est partout, c'est le premier budget sacrifié en cas de récession.
Le journalisme.
Autre filière à paillettes, le journalisme est complètement sinistré. En espérant
que les débouchés reviennent avec le retour en grâce des nouvelles technologies,
nous vous conseillons de passer par l'une des formations reconnues par les professionnels.
L'art.
Du talent, encore du talent et beaucoup de travail, sans ces impératifs, point de
salut ! Visez les écoles nationales supérieures d'art.
Le droit.
10 à 12 % des bacheliers littéraires entrent en fac de droit. Difficiles au départ,
les études sont pourtant prometteuses, surtout à un haut degré de spécialisation.
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