Un Paul Valéry inhabituel
Un Paul Valéry inhabituel, dans ce poème, pour qui connaît son œuvre et son existence réglées au rythme de l’intellect, parti-pris à partir de l’âge de vingt où une crise existentielle manque de le dévaster :
« Ô chaude image qui me tente...
Tais-toi, Cervelle... Et toi, ma main
Ne vas pas, par le bas chemin
Manœuvrer à tromper l'attente...
Ne pense plus... Ne touche point:
Une amante n'est pas un poing
Qui donne la vie avec rage...
Ô comment vaincre cet émoi
Et ne pas déchaîner l'orage
Qui grossit et monte de moi? »
Corona et Coronilla. Poèmes à Jean Voilier*
(*pseudonyme d’une amante tardive : il a 67 ans et elle, deux fois moins. Egérie, amante, aventurière et écrivaine, elle écrit sous ce pseudonyme « à la George Sand ».)
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 105 autres membres